Lors d’un conseil de classe Stef encaisse mal une remarque à son sujet et se met à pleurer. Ses compagnons le regardent d’un air étonné. Je demande à Stef : « tu veux venir près de moi ? Celui-ci se lève sans hésiter, les larmes aux yeux, il vient vers moi. Machinalement je lui demande : « je peux t’aider ? ». Il fait signe oui. Je le prends sur mes genoux et il se met à sangloter. Je demande aux autres s’ils savent ce qui le rend triste. Après quelques minutes Stef se calme, il n’a plus besoin de ma chaleur. Il retourne à sa place et l’exercice continue.
« En tenant un enfant contre soi, corps à corps, il se sent protégé: l’adulte lui offre son corps comme point d’appui, de repère, comme un abri »
Voici ce que dit ce directeur d’école qui faisait un petit remplacement dans la classe de Stef : « Chouchouter quand c’est nécessaire ? » C’est mal vu et en tant qu’enseignant je n’ai pas encore trouvé de réponse : « je me sens freiné dans mon élan personnel !».
Avec l’accord de l’auteur: Tom Pellis,
directeur de cette chouette petite école:
« Nutsbasisschool » à Teteringen aux Pays-Bas
Si vous souhaitez approfondir le sujet et si lire en néerlandais ne vous pose pas de problème,
je vous suggère la lecture de ce livre :
Pedagogisch Contact - Verbondenheid door aanraking.
de Simone Mark